Votre solution juridique en ligne

Mise en demeure pour vice caché

Vous venez d’acquérir une nouvelle voiture, un bateau ou vous de réaliser un achat immobilier et vous vous rendez compte de dysfonctionnements qui n’ont pas été mentionnés par le vendeur…

Vous venez d’acquérir une nouvelle voiture, un bateau ou vous de réaliser un achat immobilier et vous vous rendez compte de dysfonctionnements qui n’ont pas été mentionnés par le vendeur ? Alors vous êtes peut-être victime d’un vice caché !

Pour être reconnu comme vice caché, ce dernier doit respecter certains critères. En effet, il doit être caché comme son nom l’indique, exister avant la vente, empêcher l’utilisation normale du bien et surtout il ne faut pas que le vendeur vous en ait informé avant de conclure la vente. Cependant, sachez que lors d’un achat, vous êtes protégé par la garantie de qualité. Cette garantie permet de vous protéger contre les vices cachés et elle est inscrite dans l’article 1726 du Code civil du Québec.

Dans cet article, nos avocats vous expliquent comment envoyer une mise en demeure pour un vice caché, les cas les plus courants que nous pouvons rencontrer et nous vous donnons de précieux conseils pour optimiser vos chances de réussite en cas de vice caché.

Comment envoyer une mise en demeure pour vice caché ?

Faire reconnaître un vice caché peut être compliqué. Si vous venez de vous rendre compte d’un tel problème, il est fortement recommandé de contacter un avocat pour vice caché, afin de vous aider dans vos démarches. Il pourra notamment rédiger votre mise en demeure en cas de vice caché dans une maison ou d’un vice caché sur votre voiture.

Si vous souhaitez entrer seul dans ces démarches, voici comment procéder si vous découvrez un vice.

Première étape : Envoyer un avis de dénonciation

Si vous pensez être victime d’un vice caché, la première chose à faire est d’envoyer un avis de dénonciation. Cet avis est une simple lettre permettant d’informer le vendeur que vous avez remarqué un problème sur le bien que vous venez d’acquérir. Il est important d’envoyer rapidement cet avis. Nous vous recommandons de le faire dans les 6 mois après votre achat.

Il est important de bien expliquer les vices et d’offrir la possibilité au vendeur de venir les constater par lui-même. Cela sera l’occasion de lui de corriger la situation à ses frais.

À ce stade, vous ne devez pas effectuer de travaux visant à corriger les défauts. Si vous ne respectez pas cet élément, vous prenez le risque de ne jamais recevoir de dédommagement. Toutefois, il est envisageable de réaliser des travaux urgents si le défaut endommage le bien et altère sa préservation. Dans ce cas, les dépenses engagées peuvent être réclamées au vendeur, même s’ils ont été exécutés préalablement à l’envoi de la notification de dénonciation. Nous vous conseillons de consulter un avocat avant de réaliser une telle action pour vous assurer de ne pas commettre d’erreur.

Seconde étape : Contacter un expert

Pour la seconde étape, il est important de noter qu’il peut être particulièrement avantageux pour vous de solliciter l’aide d’un expert dans le domaine, de manière à ce qu’il puisse notamment identifier le défaut et vérifier s’il existait lors de la vente. Cet expert pourra également vous donner une estimation du coût des réparations à venir.

Cette étape permet aussi d’améliorer les chances de réussite de votre démarche et de vous donner de nouveaux arguments pour convaincre le vendeur de réaliser les travaux nécessaires sans passer par des procédures judiciaires. Cette démarche permet aussi de montrer le bienfondé de votre action.

Troisième étape : Envoyer une lettre de mise en demeure

Si le vendeur refuse de se présenter suite à votre avis de dénonciation ou qu’il refuse de reconnaître le défaut, alors vous pouvez lui envoyer une lettre de mise en demeure. Dans cette lettre, vous devez expliquer la situation, préciser la nature du vice, indiquer comment il peut vous indemniser, le délai que vous lui accordez et surtout de préciser que s’il refuse de régler le litige, alors vous entamerez des poursuites judiciaires.

Gardez en tête qu’une lettre de mise en demeure pour vice caché est une étape nécessaire et préalable à une action en justice et que vous devez l’envoyer avant de procéder aux réparations. Si après l’envoi de votre lettre, le vendeur ne respecte pas le délai demandé, alors vous pouvez réaliser les travaux et engager une action en justice.

Sachez également qu’il est possible d’envoyer une seule lettre comprenant à la fois l’avis de dénonciation et la mise en demeure. C’est souvent le cas lorsque vous connaissez déjà le montant des réparations après avoir contacté un expert.

Dernière étape : Entamer des procédures judiciaires

Selon la Cour du Québec, vous disposez de trois ans à la suite de la découverte du vice pour entamer des procédures judiciaires. Le tribunal compétent dépendra du montant du litige qui est en jeu :

  • Si c’est moins de 15 000$ ça sera la Cour des Petites Créances.
  • Entre 15 000$ et 85 000$ votre demande sera administrée par la Cour du Québec.
  • Plus de 85 000$ votre demande sera résolue par la Cour Supérieur.

Quels sont les vices cachés les plus courants ?

Généralement les vices cachés les plus courants concernent les achats immobiliers et les achats de véhicule. Ce sont aussi ces vices qui peuvent représenter des coûts importants. Vous pouvez retrouver notre article sur les principaux vices cachés dans l’immobilier si vous souhaitez en savoir plus. En attendant, voici une courte liste des vices cachés les plus courants :

  • Les infiltrations d’eau.
  • Problème de toiture.
  • Fondation défectueuse.
  • Des nuisances sonores.
  • Défaut de moteur ou des freins.
  • Défaut de châssis.
  • Puissance du moteur non conforme.

Comment augmenter les chances de succès de votre mise en demeure pour vice caché ?

Il est compliqué de connaître les chances de succès d’une demande de mise en demeure. Malgré tout, voici quelques facteurs permettant d’influencer vos chances de faire valoir votre demande :

  • La nature du vice caché : Plus le vice est dangereux ou important, plus votre chance de faire valoir votre demande sera importante
  • La probabilité de chance que le vice était là avant : Il peut arriver que certains vendeurs ne soient pas vraiment honnêtes et tentent de vendre leur bien en passant que vous alliez assumer les réparations. Généralement votre mise en demeure sera suffisante.
  • La qualité de votre mise en demeure : Plus votre mise en demeure respectera l’ensemble des règles demandées, sera bien écrite et présente bien la situation, plus elle aura d’impact sur la partie adverse.
  • Avoir un avocat : recevoir une lettre de mise en demeure avec la signature d’un avocat aura forcément plus de puissance qu’une lettre classique que vous pourriez envoyer. En effet, cela montre votre engagement dans ce dossier.
  • Les délais : Plus vite vous réagissez, mieux ça sera pour votre dossier et l’impact que ça aura sur le vendeur. Plus la vente est récente, plus le vendeur a tendance à se sentir responsable. Cependant, n’oubliez pas que vous avez 3 ans pour entamer des poursuites.
  • Vos connaissances juridiques : Si vous décidez de vous défendre seul, les connaissances que vous pouvez avoir peuvent vous aider à employer les bons arguments et faire céder la partie adverse. N’hésitez pas à utiliser notre section blogue pour en apprendre plus.

Faites confiance à Neolegal pour votre mise en demeure

Il n’est jamais agréable de se rendre compte que le bien qu’on vient d’acheter n’est pas conforme à ce qu’on pensait. Se retrouver face à un vice caché peut être frustrant et énervant d’autant plus avec la vie de tous les jours. Pour vous limiter tous ces tracas, Neolegal peut vous aider. Grâce à notre service juridique, vous pouvez compter sur nous pour faire valoir vos droits à moindres frais. Profitez de l’expérience de nos avocats en ligne pour vous défendre et mettre toutes les chances de votre côté. N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire en ligne ou au (855) 996-9695.

Aucun commentaire sur Mise en demeure pour vice caché

Comment contester une contravention pour un excès de vitesse ?

Le code de la sécurité routière permet de réguler les comportements des conducteurs, afin d’assurer la sécurité de tous. Ainsi, ce code impose des règles concernant la vitesse des utilisateurs…

Le code de la sécurité routière permet de réguler les comportements des conducteurs, afin d’assurer la sécurité de tous. Ainsi, ce code impose des règles concernant la vitesse des utilisateurs et des conséquences en cas de non-respect de ces dernières.

Dans cet article, nous vous expliquons comment fonctionne les excès de vitesse au Québec et comment contester une contravention en cas d’excès de vitesse ou de grand excès de vitesse.

Comment fonctionne les excès de vitesse au Québec ?

Les excès de vitesse fonctionnent en trois zones différentes :

  • Zones où la limite de vitesse affichée est de 60 km/h ou moins
  • Zones où la limite de vitesse affichée est de plus de 60 km/h et d’au plus 90 km/h
  • Zone où la limite de vitesse affichée est de 100 km/h ou plus

Si vous êtes au-dessus de la limite autorisée, vous effectuez donc une infraction routière et vous prenez le risque de recevoir une amende ou des points d’inaptitudes. Par exemple, si vous êtes arrêté à 91 km/h dans une zone où la limite de vitesse est de 60 km/h, vous êtes susceptible de recevoir une amende de 135$ et trois points d’inaptitude. 

En fonction de ces zones, lorsque votre vitesse dépasse beaucoup trop la limite autorisée, nous parlons d’un grand excès de vitesse (GEV). Dans ce cas, les conséquences peuvent être plus importantes comme la suspension de votre permis de conduire, une augmentation du prix de votre permis de conduire, une inscription de l’infraction sur votre dossier de conduite. Vous êtes considéré en grand excès de vitesse si votre vitesse est de :

  • 40 km/h ou plus dans une zone où la limite est de 60 km/h ou moins;
  • 50 km/h ou plus dans une zone où la limite est de plus de 60 km/h à 90 km/h;
  • 60 km/h ou plus dans une zone où la limite est de 100 km/h ou plus.

Comment contester un excès de vitesse ?

Si vous souhaitez contester une contravention pour un excès de vitesse, sachez que vous disposez de 30 jours pour donner une réponse. Vous avez la possibilité de plaider coupable ou non coupable. 

Si vous choisissez de plaider coupable, vous avez seulement à cocher la case correspondante et à régler le montant de l’amende.

Si vous choisissez de plaider non coupable, cochez seulement la case « non coupable ». Il est important de savoir que si le juge conclut que vous êtes coupable des faits, alors vous vous exposez à des frais supplémentaires. Ainsi, si vous prenez la décision de plaider non coupable, il est important de bien vous préparer et il est recommandé de faire appel à un avocat en droit pénal pour vous aider dans vos démarches.

Pourquoi contester un excès de vitesse ?

Si vous avez reçu un constat d’infraction, vous vous exposez forcément à des conséquences. Cela peut être une amende, des points d’inaptitude, une suspension de votre permis, un ajout de votre infraction sur votre dossier de conduite ou pire, à une peine de prison.

 Si vous contestez votre contravention et que vous êtes reconnu non coupable, cela annulera votre ticket et vous n’aurez aucune répercussion sur votre dossier de conduite.

Quelques raisons de contester un ticket

Voici quelques éléments qui pourraient vous aider à faire valoir votre contestation :

  • Mauvaises informations sur le véhicule
  • Manque de lisibilité du ticket
  • Problème de fiabilité du radar (agent non formé, mauvais calibrage, aucun certificat)
  • Problème de date, heure, lieu
  • Fausses informations concernant le stationnement
  • Ce n’est pas votre véhicule

Ces éléments sont les plus courants, mais y a d’autres vices de procédure qui pourrait vous permettre de contester votre contravention. Si vous prenez la décision de consulter un avocat de chez Neolegal, vous vous assurez d’avoir une solide défense pour contester votre ticket allant de 1 à 3 points d’inaptitude, de 4 à 5 points d’inaptitude et même pour les grands excès de vitesse.

Contacter Neolegal pour contester votre contravention

Neolegal est le service juridique en ligne vous permettant de défendre vos intérêts à moindres frais. Vous pouvez nous parler de votre situation via notre formulaire en ligne, en utilisant notre assistant en ligne ou en nous contactant au (855) 996-9695.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement juridique au Québec, vous pouvez trouver tous nos articles dans notre section blogue.

Aucun commentaire sur Comment contester une contravention pour un excès de vitesse ?

Qu’est-ce qu’un avocat pénaliste ? Explication de son rôle et de son importance

Le droit est un domaine large avec de nombreuses branches. Parmi elles, nous retrouvons le droit pénal. Le droit pénal traite des infractions commises à l’encontre de la société. Il…

Le droit est un domaine large avec de nombreuses branches. Parmi elles, nous retrouvons le droit pénal.

Le droit pénal traite des infractions commises à l’encontre de la société. Il englobe un ensemble de règles et de règlements qui définissent des comportements interdits et les peines encourues. Le droit pénal au sens large inclut le droit criminel (vol qualifié, meurtre, tentative de meurtre, etc) et le droit pénal au sens propre (infractions au Code de la sécurité routières, à la Loi sur les Pêches, etc.).

Il est important de bien comprendre cette nuance; une infraction peut résulter en un dossier pénal, en un dossier criminel, ou même les deux.

Dans cet article nous discuterons en détail du rôle d’un avocat pénaliste, de ses responsabilités, de son périmètre d’action ainsi que du prix d’un avocat pénaliste.

Quel est le rôle d’un avocat pénaliste ?

Un avocat pénaliste est un professionnel du droit spécialisé dans le droit pénal. Son rôle principal est de représenter et de défendre les individus ou les individus accusés d’avoir commis des infractions pénales. Les avocats pénalistes sont formés pour comprendre les lois et les procédures pénales spécifiques, ainsi que pour fournir des conseils juridiques précis à leurs clients tout au long du processus judiciaire.

Les principales responsabilités d’un avocat pénaliste

Un avocat en droit pénal exerce de nombreuses responsabilités. Sa mission principale est de représenter son client tout au long de la procédure judiciaire tout en respectant les règles de confidentialité et son code de déontologie. De ce fait, il ne peut pas porter un quelconque jugement sur la culpabilité de son client.

Afin de pouvoir bien représenter son client, son rôle est de préparer une défense solide, afin de protéger ses intérêts. Son rôle va plus loin que de seulement constituer un dossier et réaliser une plaidoirie finale, car il y a un travail très important pour analyser les preuves, faire des consultations et de négociation.

Pour ce faire, il devra recueillir un ensemble de preuves, interroger les témoins et faire les liens entre les différentes informations récoltées. En plus de préparer plusieurs stratégies de défense, votre avocat va devoir faire preuve d’adaptabilité pour contrer les attaques de la partie adverse. Il est donc important de trouver un bon avocat pénaliste pour défendre correctement votre dossier.

En fonction de l’affaire à défendre et de sa position, le rôle de l’avocat n’est pas forcément de plaider l’innocence de son client, mais plus de négocier avec la poursuite. En effet, dans certains cas, son rôle sera de négocier avec le procureur de poursuite pour obtenir des réductions de peine ou d’autres arrangements permettant d’obtenir des résultats plus favorables.

Finalement, votre avocat va jouer un rôle de conseiller personnel visant à atteindre le jugement le plus favorable dans votre intérêt.

Pourquoi faire appel à un avocat pénaliste ?

Le droit pénal est une branche importante, ce qui fait que le champ d’intervention d’un avocat pénaliste est très large. La spécialisation de votre avocat est donc importante.

Au sens propre, un avocat pénaliste va intervenir pour les infractions pénales (contester une contravention, infraction au Code de la sécurité routière, tickets, AirBnb, Covid, etc). Pour tout ce qui va concerner le droit criminel, il sera important de trouver un avocat pénaliste aussi spécialisé en droit criminel.

Si vous vous demandez quand et pourquoi faire appel à un avocat pénaliste pour vous défendre, voici une liste non exhaustive :

  • Vol simple ou qualifié.
  • Infractions routières (excès de vitesse, conduite avec des facultés affaiblies …).
  • Fraude et blanchiment d’argent.
  • Possession d’arme à feu.
  • Possession et trafic de stupéfiants.
  • Harcèlement, viol et violence conjugale.
  • Diffamation et calomnie.
  • Etc.

Quels sont les honoraires d’un avocat pénaliste ?

Les avocats pénalistes peuvent facturer leurs services selon différentes structures d’honoraires. Certains avocats vont appliquer un taux horaire et donc vous facturer en fonction du temps passé sur votre dossier. Ce type d’honoraire est souvent utilisé pour les affaires complexes. Dans certains cas, l’avocat peut accepter de travailler à titre conditionnel, en ne facturant que s’il obtient un résultat favorable pour le client. Les honoraires conditionnels concernent les affaires de litige où un règlement financier est possible.

Si vous souhaitez faire appel à notre service juridique en ligne, nous avons fait le choix d’adopter des honoraires forfaitaires. Cela nous permet de proposer des tarifs accessibles pour défendre vos intérêts. L’avantage de ce type d’honoraire est que vous connaissez à l’avance notre périmètre d’action et vous avez la tranquillité d’esprit de pouvoir nous contacter sans vous dire que des frais vont s’ajouter.

Si vous avez besoin d’un avocat pénaliste, n’hésitez pas à prendre contact avec nous via notre formulaire de contact ou par téléphone au +1 (855) 996-9695. Sachez que chez Neolegal, nos avocats pénalistes sont spécialisés en infractions au Code de la sécurité routière. Par conséquent, nous ne pourrons pas directement vous accompagner si votre demande touche au droit criminel, mais des consultations sont tout de même disponibles.

Conseils pour trouver un bon avocat pénaliste

Si vous devez avoir recours à un avocat pénaliste, il est important de bien le choisir. En effet, comme nous l’avons vu, c’est lui qui va vous conseiller durant toute votre procédure judiciaire et c’est lui qui va défendre votre dossier. Vous devez donc faire le bon choix.

Pour ce faire, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec différents avocats pour pouvoir échanger sur votre dossier. Assurez-vous de connaître à l’avance le type d’honoraire appliqué et son périmètre d’action. Lors de votre premier contact, il est important de vous sentir en confiance avec votre avocat.

N’hésitez pas aussi à regarder les avis des autres clients ainsi que les références en ligne. Cela pourra aussi vous guider dans votre choix.

Le choix d’un avocat n’est pas une chose aisée et nous le comprenons. Chez Neolegal, nous nous efforçons de démocratiser l’accès au service juridique avec des tarifs fixes et abordables et le tout sans frais cachés. N’hésitez pas à joindre nos services si vous souhaitez d’ores et déjà prendre contact avec nous.

Défendez-vous correctement avec un avocat pénaliste

Dans le système juridique complexe d’aujourd’hui, faire appel à un avocat pénaliste compétent et expérimenté peut faire toute la différence lorsqu’il s’agit de protéger vos droits et de vous défendre dans une affaire pénale.

Prenez le temps de consulter un avocat pour parler de votre dossier. Rappelez-vous toujours qu’en matière de défense pénale, avoir un avocat à vos côtés peut faire une énorme différence dans l’issue de votre affaire.

Aucun commentaire sur Qu’est-ce qu’un avocat pénaliste ? Explication de son rôle et de son importance

Qu’est-ce que les points d’inaptitude et comment ça fonctionne ?

Au Québec, toute personne titulaire d’un permis de conduire possède un dossier de conduite. Ce dossier permet de recenser toutes les informations personnelles du conducteur ainsi que de regrouper l’ensemble…

Au Québec, toute personne titulaire d’un permis de conduire possède un dossier de conduite. Ce dossier permet de recenser toutes les informations personnelles du conducteur ainsi que de regrouper l’ensemble des infractions routières commises par ledit conducteur. Mis en place par la SAAQ, le système de points d’inaptitude permet de réprimander les conducteurs qui ne respectent pas le Code de la sécurité routière. Dans cet article, nos avocats vous expliquent tout ce que vous devez savoir sur ce fonctionnement.

Comment fonctionnent les points d’inaptitude au Québec ?

Contrairement à d’autres pays, vous ne perdez pas de points au Québec ! En effet, à chaque infraction où vous êtes reconnu coupable, vous allez accumuler des points.

En fonction de la gravité de votre infraction, vous pouvez recevoir 1 point, 2 points, 10 points, voir plus encore !

Cela signifie que plus vous avez de points d’inaptitude, moins c’est bon signe pour votre permis.

Il existe 4 régimes de permis avec un seuil maximum de points à ne pas dépasser sous peine de recevoir une révocation de son permis de conduire.

Les régimes de permis au Québec

Il existe 4 régimes de point différents qui est déterminé en fonction, du statut du permis (permis de conduire, permis d’apprenti conducteur ou permis probatoire), de l’âge du conducteur et du fait que la personne soit déjà titulaire ou non d’un permis.

Voici ces régimes de permis :

Régime de 4 points d’inaptitudeRégime de 8 points d’inaptitudeRégime de 12 points d’inaptitudeRégime de 15 points d’inaptitude
– Pour les titulaires d’un permis d’apprenti conducteur ou d’un permis probatoire

– Pour les titulaires d’un permis de conduire de la classe 6D (cyclomoteur) ou de la classe 8 (tracteur) qui possèdent leur permis depuis moins de 5 ans

– Pour les personnes qui ne sont pas titulaires d’un permis
– Pour les titulaires d’un permis de conduire âgés de moins de 23 ans– Pour les titulaires d’un permis de conduire âgés de 23 à 24 ans– Pour les titulaires d’un permis de conduire âgés de 25 ans ou plus

Comment connaître son nombre de points d’inaptitude ?

Tous les points d’inaptitude que vous recevez sont inscrits à votre dossier de conduite. Ce dossier est administré par l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Si vous souhaitez connaître votre nombre de points, vous pouvez vous connecter à votre compte directement sur leur site.

En fonction de votre régime de permis, vous recevez aussi un avis écrit de votre situation dès que vous cumulez la moitié des points possible en fonction de votre régime. Cet avis indiquera le nombre de points sur votre dossier, la durée de leur inscription et le nombre de points restant que vous pouvez cumuler avant que votre permis soit révoqué.

Quand s’effacent les points d’inaptitude ?

Les pénalités de conduite restent enregistrées dans votre dossier pendant une période de deux ans après la date de condamnation.

Que se passe-t-il si vous dépassez le seuil autorisé ?

Quand vous atteignez ou dépassez le nombre de points d’inaptitude requis pour votre régime, la SAAQ vous notifie par écrit que votre permis d’apprenti conducteur, votre permis probatoire ou votre permis de conduire est annulé. Cela signifie que vous ne pouvez plus conduire.

La révocation d’un permis de conduire peut-être de 3 mois, 6 mois ou 12 mois. Vous devrez renouveler votre permis après cette période de sanction. Pour cela, il est nécessaire de suivre les conditions établies dans le Code de la sécurité routière en :

  • Contactant la SAAQ pour fixer un rendez-vous dans l’un de ses centres de services avant la fin de la période de sanction;
  • Réussir un examen théorique de réintégration;
  • Payer les frais de l’examen et du permis. 

 Si c’est la première fois en 2 ans que vous faites l’objet d’une révocation et que vous avez besoin de conduire dans le cadre de votre travail, vous pouvez demander à un juge un permis restreint. Vous avez le droit de faire cette demande dès que vous recevez l’avis de révocation. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un avocat pour réaliser correctement toute cette démarche.

Peut-on contester l’inscription de points d’inaptitude à son dossier de conduite?

Oui, il est possible de contester l’inscription de points d’inaptitude à son dossier de conduite.

Comme nous l’avons dit précédemment, vous recevez des points seulement si vous êtes reconnu coupable. Ainsi, vous avez toujours la possibilité de contester une contravention si jamais vous pensez que vous avez des arguments à faire valoir et que vous n’êtes pas d’accord avec votre contravention. N’hésitez pas à consulter un avocat pénaliste pour parler de votre situation. Il pourra vous conseiller et vous guider tout au long de votre procédure judiciaire.

Avec notre service juridique en ligne, Neolegal peut vous accompagner pour contester un ticket allant de 1 à 3 points d’inaptitude, de 4 à 5 points d’inaptitude ou pour des infractions impliquant 6 points d’inaptitude voir plus. N’hésitez pas à nous joindre pour en savoir plus sur nos services ou si vous souhaitez poser des questions supplémentaires.

Aucun commentaire sur Qu’est-ce que les points d’inaptitude et comment ça fonctionne ?

Comment contester une contravention au Code de la sécurité routière ?

Le Code de la sécurité routière est un ensemble de règles permettant de régir le comportement des conducteurs, afin d’assurer la sécurité de tous. En cas de non-respect de ce…

Le Code de la sécurité routière est un ensemble de règles permettant de régir le comportement des conducteurs, afin d’assurer la sécurité de tous. En cas de non-respect de ce dernier, il y a commission d’une infraction routière pouvant être punie au moyen d’un constat d’infraction par les personnes autorisées.

Le constat d’infraction sert comme point de départ en cas de procédure judiciaire. Il indique, entre autres, l’infraction qui vous est reprochée, la date de l’infraction en question et l’amende totale encourue. Il comporte également le nom de l’agent, sa signature et les informations nécessaires sur la méthode pour plaider coupable ou non-coupable. Vous y trouverez aussi vos informations personnelles.

Recevoir une contravention ne fait jamais plaisir, mais en fonction de la situation, vous avez plusieurs solutions qui se présentent à vous. Dans cet article nous allons voir ces solutions et comment contester votre contravention si tel est votre choix.

Quoi faire lorsque vous recevez une amende ?

Si vous vous faites arrêter par la police, l’agent va rédiger un constat d’infraction. Même si nous savons qu’il peut être énervant de recevoir une amende, il est important de bien réagir lorsqu’on reçoit un constat d’infraction. Dès la réception de la contravention, vous disposez d’un délai de 30 jours pour plaider coupable ou non coupable. Il est impératif de respecter ce délai et d’envoyer votre réponse à l’adresse indiquée sur votre constat. Il vous suffit de cocher la mention « Coupable » ou « Non coupable ».

Plaider coupable

Si vous êtes d’accord avec les faits et que vous souhaitez plaider coupable, il vous suffit de cocher la case « coupable » et de suivre les instructions indiquées pour payer votre amende. Si vous la payez, cela revient à dire que vous plaidez coupable.

Plaider non coupable

Si vous n’êtes pas d’accord avec les faits de votre infraction ou que vous avez des arguments à apporter pour votre défense, vous pouvez plaider non coupable en cochant la case « non coupable » présente sur votre ticket et de l’envoyer à l’endroit inscrit sur le constat. Il est important, dans ce cas, de ne pas payer l’amende pour le moment.

Ce faisant, voici quelques conseils pour bien préparer cette démarche.

Pour commencer, demandez la divulgation de la preuve de votre infraction. Grâce à cela, vous pourrez obtenir une copie de la preuve que possède votre poursuivant contre vous. Ensuite vous trouverez un espace réservé vous demandant d’indiquer les raisons qui vous poussent à plaider non coupable. Sachez qu’il n’est pas obligatoire de compléter cet espace et nous vous recommandons vivement de ne pas le faire. En effet, cela pourrait être utilisé contre vous au moment de votre jugement et vous porter préjudice.

Une fois ces informations complétées, pensez à réaliser une copie de votre formulaire avant de l’envoyer et de conserver la preuve de votre envoi. Vous recevrez par la suite un avis d’audition vous invitant à vous présenter telle date à telle heure devant la Cour.

Finalement, sachez qu’en choisissant de plaider non coupable, vous vous exposez à des frais supplémentaires si vous êtes déclaré coupable. Par conséquent nous vous conseillons de bien préparer votre défense. Vous pouvez le faire vous-même ou choisir de vous faire accompagner par un avocat en droit pénal, afin de mettre toutes les chances de votre côté.

Veuillez noter que certaines cours permettent également de plaider non-coupable en ligne. Ce sera inscrit sur le constat si c’est le cas.

Ne rien faire

Si vous décidez de ne rien faire dans le délai de 30 jours après la réception du constat, après un certain délai, un juge prendra connaissance de votre dossier et vous déclarera fort probablement coupable par défaut. Il peut également rajouter des frais supplémentaires en votre absence.

Où se déroulera votre procès et à quelle date ?

Comme mentionné précédemment, lorsque vous indiquez « non coupable », vous allez recevoir un avis d’audition qui vous donnera la date de votre jugement ainsi que son adresse. Si vous ne vous présentez pas, le juge pourra prendre sa décision sans votre présence.

En cas d’indisponibilité ou si vous avez besoin de plus de temps pour bâtir votre défense, contactez la Cour le plus rapidement possible pour demander de reporter le procès à date ultérieure. Il se peut que le juge accepte votre demande directement ou parfois, il peut vous demander de vous déplacer pour expliquer les raisons de votre demande. Cette demande doit forcément être réalisée par écrit. Si vous ne recevez pas de confirmation, considérez que la date de votre jugement reste celle indiquée sur votre avis d’audition.

Comment préparer votre dossier ?

Passer devant les tribunaux peut être un événement anxiogène. Une bonne préparation est indispensable. Vous pouvez vous défendre seul, mais vous pouvez aussi vous faire accompagner par un avocat pour maximiser vos chances de succès. N’hésitez pas à consulter un avocat de chez Neolegal pour obtenir une aide en ligne rapidement au Québec. Les avocats pénalistes de Neolegal vont analyser votre dossier et tenter de négocier avec la poursuite, pour potentiellement arriver à une entente et ainsi éviter que vous ailliez à passer en cour.

Si vous désirez tout de même aller à procès, voici une liste d’actions que vous pouvez entreprendre pour bien vous préparer :

  • Dès que vous recevez votre constat, écrivez le plus rapidement possible votre version des faits, afin de n’oublier aucun détail. Pensez à préciser la date et toutes les informations pertinentes comme le lieu et les personnes concernées.
  • Contactez les témoins et demandez-leur de rédiger leur version des faits
  • Faites une demande d’assignation à un témoin (ou « subpoena ») pour demander à votre ou vos témoins de se présenter devant la Cour le jour du jugement. Vous trouverez ce document en cliquant ici. Vous allez devoir le faire signer par un avocat, un greffier ou un juge pour faire valider votre demande.
  • Rassemblez tous les documents qui vous semblent pertinents pour défendre votre version de faits. Faites 3 copies; une pour vous, une pour la poursuite et une pour le ou la juge. Cela peut-être un relevé de compte, un reçu bancaire, votre permis de conduire, votre assurance automobile, etc.
  • Demandez la divulgation des preuves si ce n’est toujours pas fait.

Le jour de votre audition

Prenez avec vous votre dossier comprenant vos pièces d’identité ainsi que vos preuves et présentez-vous à l’avance, avec une tenue correcte, à l’adresse indiquée sur votre avis d’audition. Cela peut-être devant la Cour Municipale ou le Palais de Justice. Une fois sur place, manifestez votre présence auprès du greffier audiencier. 

D’autres personnes seront convoquées le même jour à la même heure. De ce fait, votre temps d’attente pourrait être de quelques minutes, comme ça pourrait être quelques heures. Gardez-vous donc la journée ou demi-journée complète de libre. L’expérience peut être une grande cause de stress, mais une fois que c’est votre tour de procéder, le tout se passe très rapidement.

Besoin d’un avocat en droit pénal pour contester votre ticket ? Contactez Neolegal

Être accusé d’une infraction au code de la sécurité routière peut entraîner des conséquences multiples allant d’une simple accumulation de point d’inaptitude, à l’augmentation de votre assurance automobile, jusqu’à la perte de votre permis de conduire. Par contre, comme vous avez pu le lire, vous pouvez contester votre contravention routière.

Pour ce faire, il est très important de respecter les 30 jours de délais et d’envoyer votre constat à l’adresse indiquée/plaider non-coupable en ligne. Cependant, cette procédure peut vous prendre du temps. N’hésitez pas à mettre toutes les chances de votre côté en vous laissant accompagner par un avocat tout au long du processus de contestation. En effet, le fait de contester la contravention vous expose à payer des frais supplémentaires, mais les conséquences de votre contravention peuvent être plus importantes.

Neolegal propose un service juridique en ligne pour permettre à tous d’obtenir de l’aide en proposant des tarifs compétitifs sans négliger la qualité de l’accompagnement. Nous tenterons de négocier afin de baisser les points d’inaptitude, ou autre mandat que vous pourriez avoir. Vous pouvez nous contacter facilement en ligne si vous avez besoin d’aide. Nos agents se tiennent disponibles du lundi au samedi pour répondre à vos demandes via notre chat en ligne ou au +1 (855) 996-9695.

Aucun commentaire sur Comment contester une contravention au Code de la sécurité routière ?

Tout savoir sur les infractions routières au Québec

Le Code de la sécurité routière est un véritable instrument de droit que chaque conducteur se doit de respecter. Il ne se contente pas de définir des normes de sécurité,…

Le Code de la sécurité routière est un véritable instrument de droit que chaque conducteur se doit de respecter. Il ne se contente pas de définir des normes de sécurité, mais prévoit également les conséquences légales en cas d’infraction routière.

Dans les sections à suivre, nous détaillerons vos responsabilités en tant que conducteur, les conséquences potentielles si vous enfreignez ce code, les infractions routières les plus courantes, ainsi que des conseils pratiques pour faire face à un constat d’infraction.

Vos responsabilités en tant que conducteur

Chaque individu est différent, mais nous vivons tous en communauté, alors il est important de définir des règles. Lorsque nous conduisons, nous partageons un espace commun : la route. Le but du droit est de régir ces règles qui s’appliquent à tous. Elles sont indiquées dans un code; ici, nous nous référons au Code de la sécurité routière

Par conséquent, lorsque vous êtes conducteur, il est de votre responsabilité de respecter les règles mises en place et d’adapter votre comportement à ce code. Si vous ne respectez pas ces règles, vous prenez donc le risque de recevoir un constat d’infraction.

Souvent, nous pensons qu’il y a uniquement les automobilistes qui sont concernés par le Code de la sécurité routière, mais cela est faux. En effet, les cyclistes ainsi que les piétons se doivent de le respecter et peuvent avoir des amendes en cas de manquement à ces règles.

Quelles sont les conséquences en cas d’infraction au Code de la sécurité routière ?

Les conséquences possibles à la suite d’une infraction au Code de la sécurité routière peuvent varier en fonction de la gravité de la faute commise. Lorsque vous effectuez une infraction au Code, vous recevrez un constat d’infraction qui indiquera les sanctions auxquelles vous vous exposez.

Ainsi certaines infractions se réfèrent au droit pénal tandis que d’autres concernent le droit criminel. En effet, le Code criminel prévoit que certaines infractions routières sont concernées par ce dernier et non par le Code de la sécurité routière. Il est donc important de bien comprendre cette distinction, car les conséquences peuvent être complètement différentes. Ainsi, cela peut aller d’une simple amende, à une accumulation de points d’inaptitude jusqu’à la suspension de votre permis de conduire voir des conséquences sur votre casier judiciaire.

Par exemple, la conduite avec des facultés affaiblies à la suite de la consommation d’alcool ou de drogue, la conduite dangereuse et le refus d’effectuer des tests demandés par des policiers sont considérés comme des infractions criminelles.

Étant donné que chaque infraction peut avoir des répercussions différentes, la consultation d’un avocat en droit pénal ou d’un avocat en droit criminel peut s’avérer précieuse pour bien protéger vos intérêts et limiter au maximum les conséquences possibles.

Les points d’inaptitude

Mis en place par la SAAQ en 1973, les points d’inaptitude sont un système pour sanctionner les conducteurs qui ne respectent pas le code de la sécurité routière. Ces points sont indiqués dans votre dossier de conduite et s’accumulent lorsque vous êtes reconnu coupable d’une infraction.

Si jamais vous venez à atteindre le seuil maximum de point accordé en fonction de votre régime de points, vous vous exposez à une suspension de votre permis et votre droit d’en obtenir un comme cela est indiqué dans l’article 185 du Code de la sécurité routière. En cas de révocation de votre permis de conduire et en fonction de votre situation, vous pouvez potentiellement, dépendamment de votre situation, faire une demande afin d’obtenir un permis restreint.

Chaque infraction comportant des points d’inaptitude entraîne une inscription différente de points sur votre dossier. Par exemple, ne pas porter votre ceinture de sécurité vous fera gagner 3 points d’inaptitude, utiliser un appareil électronique pendant que vous conduisez vous donnera 5 points et un grand excès de vitesse peut vous coûter jusqu’à 36 points.

Qu’est-ce qu’un constat d’infraction ?

Un constat d’infraction, aussi appelé « ticket », est un document émis par un policier ou tout agent autorisé qui vous intercepte à la suite d’une infraction au Code de la sécurité routière.

Ce constat doit indiquer les éléments suivants :

  • Le nom ainsi que le titre de la personne chargée de vous remettre l’avis de contravention
  • La signature de cette personne ou son numéro de matricule et l’unité à laquelle elle appartient si l’avis a été émis électroniquement
  • Votre nom, votre adresse ou la description et le numéro d’immatriculation de votre véhicule en cas de stationnement illégal
  • L’explication de l’infraction que vous auriez commise
  • La nécessité de plaider coupable ou non coupable
  • La sanction minimale pour cette infraction et la sanction demandée à votre encontre

Bien souvent, ce constat est remis en main propre, mais il se peut que vous le receviez électroniquement, par la poste ou directement sur votre pare-brise. Il est important de bien réagir lorsque vous recevez votre constat d’infraction pour ne pas aggraver la situation même si nous savons que cela peut-être énervant. Une fois reçu, vous disposez de 30 jours pour plaider coupable et payer votre amende ou non-coupable de l’infraction indiquée sur votre constat. Vous trouverez toutes les informations nécessaires pour donner votre réponse directement sur votre constat, que ce soit concernant le paiement ou la contestation de votre ticket.

Comment se défendre à la suite d’une infraction routière

Si vous souhaitez contester une contravention ou un ticket, vous devez répondre dans un délai de 30 jours comme indiqué précédemment. À partir de ce moment-là, nous vous recommandons de consulter un avocat spécialisé pour vous aider à préparer votre dossier. Vous avez la possibilité de vous défendre vous-même, mais n’oubliez pas que votre permis est potentiellement en jeu, ainsi que l’ensemble des conséquences possibles à la suite du gain des points d’inaptitude, comme l’augmentation de vos assurances.

Sur votre constat, nous vous recommandons de cocher la case « je demande la divulgation de la preuve », afin de connaître les preuves contre vous. Une fois que vous aurez envoyé votre formulaire, vous recevrez, dans les semaines ou mois suivants, votre avis d’audition indiquant la date, l’heure et le lieu de votre audition. Nous vous conseillons de faire une copie de votre formulaire et de conserver une preuve de votre envoi. Sachez qu’en contestant votre infraction, vous prenez le risque d’avoir des frais supplémentaires si vous êtes déclaré coupable.

Trouvez un avocat en droit pénal avec Neolegal

C’est ainsi que se termine notre article sur les infractions routières. Nous espérons que ce dernier vous aidera à mieux comprendre le fonctionnement de ces dernières au Québec. N’hésitez pas à lire les autres sujets concernant les infractions routières que nous couvrons dans notre blogue pour bien préparer votre défense. Comme vous avez pu le lire, si vous avez reçu un constat d’infraction, deux choix s’offrent à vous : plaider coupable ou non-coupable. 

Si vous choisissez la seconde option, faites confiance à Neolegal pour négocier pour tenter de baisser les points et/ou l’amende sur votre constat. Notre solution juridique en ligne vous permet d’accéder à une assistance juridique à moindres frais pour faire valoir vos droits. N’hésitez pas à prendre contact avec notre service en ligne pour nous partager votre cas et obtenir de l’aide dans les plus brefs délais. 

Aucun commentaire sur Tout savoir sur les infractions routières au Québec

Lettre de mise en demeure pour Troubles de voisinage : comment faire ?

Il n’y a rien de plus frustrant que de voir la quiétude de son domicile perturbée par des troubles de voisinage. Les bruits excessifs, les nuisances olfactives ou tout autre…

Il n’y a rien de plus frustrant que de voir la quiétude de son domicile perturbée par des troubles de voisinage. Les bruits excessifs, les nuisances olfactives ou tout autre comportement dérangeant peuvent rapidement transformer votre propriété en source de stress. Si vous vous trouvez dans cette situation délicate, sachez que vous avez des solutions pour régler la situation.

Dans cet article, nos avocats vous expliquent comment agir et comment vous défendre pour faire cesser les troubles de voisinage.

Qu’est-ce qu’un trouble de voisinage ?

Un trouble de voisinage se résume à un désagrément anormal causé par les actions ou omissions d’un voisin. Il peut se présenter de diverses manières, cependant, il doit toujours être suffisamment gênant pour entraver votre jouissance pleine et entière de votre propriété.
Pour qu’un ennui soit qualifié de légitime, il est impératif que ce désagrément soit concret, sérieux, anormal, et se répète dans le temps. Il est important de prendre en considération l’environnement dans lequel vous vivez. À titre d’exemple, si vous habitez dans un quartier avec des terrains agricoles, il est normal d’entendre parfois des bruits de tracteurs plus tard que d’habitude ou d’avoir des odeurs désagréables à certaines périodes. Il est donc important de ne pas confondre un trouble de voisinage avec un désagrément normal et faire preuve de tolérance comme l’indique l’article 976 du Code civil du Québec.

Notez également qu’il n’y a pas de terme de pratique pour définir ce qu’est un voisin. La proximité joue forcément un rôle, mais ce n’est pas nécessairement la maison juste à côté. À titre d’exemple, une maison à un kilomètre dans votre quartier peut être considérée comme un voisin. De plus, la notion de voisin ne se limite pas aux personnes physiques, c’est-à-dire un particulier, un voisin peut être une entreprise ou une municipalité.

Voici quelques exemples de troubles de voisinage :

  • Bruits provenant d’un voisin au-dessus de vous ou un voisin de palier
  • La chute d’un arbre sur votre propriété
  • Les éclairages d’enseigne
  • La présence de mauvaises odeurs
  • Du tapage nocturne et consommation d’alcool
  • Du harcèlement et un manque de civisme

Cette liste est non exhaustive, mais cela peut vous donner une idée de ce que peut être un trouble de voisinage. Si vous voulez être sûr d’en être victime, vous pouvez consulter un avocat pour parler de votre cas. Cela vous fera gagner du temps et rendra votre démarche plus crédible aux yeux d’un tribunal.  

Comment agir en cas de trouble de voisinage ?

Si vous pensez être victime d’un trouble de voisinage, voici les actions que vous pouvez mettre en place pour tenter de résoudre la situation.

Discuter calmement avec votre voisin

Même si nous savons qu’un trouble du voisinage peut être énervant et frustrant, il est important de garder son sang-froid et d’instaurer un dialogue avec la personne concernée. Nous vous conseillerons toujours de ne pas envenimer la situation en proférant des menaces et de tenter de résoudre la situation à l’amiable, même si malheureusement, ce n’est pas toujours suffisant.

Appeler la police

Si vous souhaitez faire appel aux autorités locales, veuillez noter que la plupart des municipalités peuvent être contactées en composant le 311 pour déposer votre plainte en appelant entre 8h et 19h.
Si le niveau de bruit est intolérable et vous estimez qu’il s’agit d’un incident nécessitant l’intervention des autorités compétentes, vous pouvez joindre le service de police en composant le 911.

Envoyer une lettre de mise en demeure

Vous avez essayé d’instaurer le dialogue avec votre voisin à plusieurs reprises pour lui notifier que certains de ses comportements sont bruyants et nuisent à votre tranquillité, mais rien n’a changé ? Alors en dernier recours, vous pouvez choisir d’envoyer une lettre de mise en demeure, afin de régler la situation.

Envoyer une mise en demeure est la dernière étape avant d’entreprendre des procédures judiciaires pour faire cesser les troubles. Sachez que cette démarche va forcément entraîner des conséquences sur votre relation avec votre voisin, alors assurez-vous que votre demande soit légitime et fondée. 

Comment rédiger une lettre de mise en demeure pour troubles de voisinage

Chaque situation est différente. Ci-dessous, vous trouverez une structure générale pour rédiger votre lettre de mise en demeure. Cependant, sachez qu’il est possible pour vous de faire rédiger votre lettre de mise en demeure en ligne pour trouble de voisinage par un professionnel du droit. Cela vous permettra de ne pas vous mettre dans une situation délicate si vous ne respectez pas certaines conditions et apportera plus de crédibilité à votre démarche. 

Si vous décidez de rédiger vous-même votre lettre, voici un modèle de mise en demeure pour trouble de voisinage que vous pouvez suivre :

1. Expliquez la situation

Pour bien commencer votre lettre, il est important d’indiquer le lieu et la date d’envoi, le nom et les coordonnées de la personne que vous mettez en demeure; l’objet de mise en demeure ; et Le moyen utilisé pour envoyer la lettre ; de plus n’oubliez pas d’ajouter la mention « SOUS TOUTES RÉSERVES ». Cette mention peut vous permettre, si un procès a lieu par la suite, d’ajouter ou de préciser certaines informations que vous n’aviez pas pensé inclure dans votre lettre. Ensuite, expliquez les raisons qui vous poussent à envoyer cette mise en demeure.

Soyez précis dans vos explications pour exposer clairement les faits et les points qui vous dérangent. C’est l’occasion d’indiquer l’ensemble des démarches que vous avez entreprises pour tenter de résoudre le problème à l’amiable.

À titre d’exemple, si votre voisin a abattu un arbre, que ce dernier est tombé sur votre propriété depuis de nombreux jours et que votre voisin ne l’a toujours pas enlevé alors que vous lui avait demandé de le faire, c’est à ce moment de votre lettre que vous expliquez toute la scène. Indiquez le jour où votre voisin a abattu l’arbre, puis expliquez à quel moment vous êtes allé le voir pour lui demander de régler la situation. Ensuite, décrivez votre échange et son déroulement. En soi, donner le plus de détail possible pour expliquer clairement la situation de votre point de vue.

2. Précisez le droit applicable

Il est malheureusement fréquent que nos voisins ne réalisent pas toujours qu’ils agissent de manière fautive ou en violation du droit en vigueur. C’est pourquoi il est parfois judicieux d’inclure une référence au droit applicable à votre situation dans la lettre de mise en demeure.

Cette référence renforcera votre argumentation et pourrait aider votre voisin à saisir la légitimité de votre demande. Cette mention vise non seulement à renforcer votre position, mais aussi à sensibiliser votre voisin aux aspects légaux de la situation. Cela démontre aussi que votre démarche est fondée sur des bases juridiques solides. Toujours pour notre exemple d’arbre tombé sur votre propriété, vous pourriez indiquer dans votre mise en demeure l’article 985 du Code civil du Québec.

3. Exprimez votre demande

Il est crucial que vous indiquiez dans votre lettre, vos intentions et vos demandes. Assurez-vous d’exprimer clairement les changements que vous souhaitez voir pour que votre voisin comprenne précisément ce qui lui est demandé. Cela facilitera sa capacité à résoudre le problème.

Il est également recommandé de fixer un délai pour la mise en œuvre des changements et de l’inclure dans la lettre. Soyez raisonnable en fonction des circonstances. Il peut être nécessaire de laisser plusieurs jours à votre voisin pour qu’il puisse corriger la situation.

4. Indiquez les conséquences si la situation n’est pas corrigée

Lorsque les troubles de voisinage persistent malgré vos démarches, il devient impératif d’informer votre voisin des conséquences qui découleront du maintien de cette situation. Non seulement vous renforcez votre position, mais cela peut également inciter votre voisin à sérieusement considérer les impacts de ses actions.

5. Concluez votre lettre et ouvrez le dialogue

Pour conclure votre lettre et montrer votre bonne volonté, vous pouvez laisser une chance à votre voisin de corriger la situation avant de passer devant les tribunaux. Cela peut par exemple être une date pour discuter afin de trouver un arrangement à l’amiable.

Bannière pour réaliser une mise en demeure pour troubles de voisinage

Votre voisin n’a pas respecté votre mise en demeure ? Voici ce que vous pouvez faire

Malheureusement, il arrive parfois que malgré l’envoi d’une mise en demeure, les troubles de voisinage persistent. Face à cette situation, il est essentiel d’explorer les options juridiques disponibles pour protéger vos droits et restaurer la tranquillité dans votre environnement.

En fonction de la nature du trouble du voisinage et des conséquences sur vous, il se peut que le tribunal compétent soit le tribunal administratif du logement, la Cour du Québec ou la Cour des petites créances. Pour obtenir une réponse rapide et à moindres frais, vous pouvez communiquer avec un avocat en ligne qui sera en mesure de vous conseiller et vous accompagner dans vos démarches. 

Comment agir si le trouble du voisinage est provoqué par un autre locataire ?

Les obligations du propriétaire sont d’assurer une « jouissance paisible des lieux pendant toute la durée du bail » (Article 1854 du Code civil du Québec (C-47.1). Cela fait partie de son rôle. Ainsi vous pouvez faire parvenir votre mécontentement dans un premier temps à votre propriétaire pour qu’il prenne les mesures nécessaires auprès du voisin concerné. 

Comme nous l’avons précédemment mentionné, si malgré le bien-fondé de votre demande et vos démarches pour résoudre la situation à l’amiable rien ne change, vous avez le choix d’envoyer une mise en demeure à votre propriétaire ou directement contre votre voisin.

Trouble de voisinage dans le cas d’une copropriété ou d’un condominium

Contrairement à la relation entre locataire et propriétaire, tous les copropriétaires ont la responsabilité de maintenir une atmosphère agréable dans l’immeuble.
Les règles de la copropriété spécifient généralement les niveaux de bruit acceptables et les conséquences en cas de violation de ces règles.
En cas de non-respect des règles ou de doute sur leur interprétation, il est recommandé de contacter le syndic de copropriété, qui a pour rôle principal de faire respecter les règles établies. Vous pouvez notamment consulter les règlements de votre copropriété pour vous assurer du bien-fondé de votre demande. Si nécessaire, vous pouvez entrer en contact avec un avocat en droit de la copropriété pour aller plus loin dans vos démarches.

Des problèmes avec vos voisins ? Contactez Neolegal

Nous espérons qu’après la lecture de cet article vous en savez plus sur la mise en demeure contre les troubles du voisinage. N’hésitez pas à nous contacter si des questions subsistent. Nous serons en mesure de vous conseiller et vous accompagner.

En effet, il peut arriver que votre voisin ne se rende pas forcément compte des inconvénients de son comportement sur votre tranquillité. Avoir des voisins bruyants peut vite transformer votre chez vous en un véritable enfer. En vue de cela, Neolegal propose une solution juridique en ligne pour vous accompagner dans toutes vos démarches juridiques. 

Aucun commentaire sur Lettre de mise en demeure pour Troubles de voisinage : comment faire ?

Comment répondre à une mise en demeure et comment agir ?

Vous étiez en train de trier votre courrier quand vous vous rendez compte que vous venez de recevoir une lettre de mise en demeure. Cette situation n’est jamais agréable et…

Vous étiez en train de trier votre courrier quand vous vous rendez compte que vous venez de recevoir une lettre de mise en demeure. Cette situation n’est jamais agréable et peut être source de stress, car cela signifie qu’une personne vous reproche quelque chose. Pour vous aider, nos avocats en ligne vous donnent dans cet article leurs conseils pour bien réagir face à cette situation.

Il est important d’avoir en tête que l’envoi d’une mise en demeure est un avertissement et que vous avez encore des solutions avant de devoir passer devant la justice.

Comment réagir lors de la réception d’une lettre de mise en demeure ?

Envoyer une mise en demeure est un moyen pour la partie adverse de vous préciser que vous êtes susceptible d’encourir des poursuites judiciaires, si vous ne remédiez pas aux torts dont vous êtes accusé.  En effet, il est souvent obligatoire de transmettre une lettre de mise en demeure avant de s’adresser au Tribunal.  Si vous en recevez une, voici les quatre possibilités qui s’offrent à vous :

  • Accepter ce que la personne qui envoie la mise en demeure peut vous demander
  • Contester et négocier ce qu’on vous demande en contactant directement la personne ou son avocat. Vous pouvez proposer de faire appel à un service de médiation par exemple.
  • Refuser simplement ce que la personne demande et l’en informer en donnant vos raisons.
  • Ne pas répondre et attendre de voir la suite des événements.

Quelle que soit l’option que vous choisissez, il est important de vous préparer à la possibilité de passer devant les tribunaux. En fonction de votre situation, vous pouvez commencer à contacter votre assureur et/ou consulter un avocat pour préparer votre défense.

Quoi faire avant de contester une mise en demeure ?

Avant de répondre à une mise en demeure, il est important de vous assurer de certains éléments.

Pour commencer, demandez-vous si la personne est en droit de vous demander ce qu’elle demande. Pensez-vous être en mesure de gagner ? Vous pouvez notamment parler de ces questions avec votre avocat. Sachant que tout le monde peut écrire une mise en demeure, un indicateur intéressant à regarder est si cette dernière a été rédigée par un avocat ou pas. Si c’est le cas, alors vous pouvez prendre au sérieux la demande qui vous est faite, car cela montre une implication plus importante de la part de la personne et aussi de son bien-fondé.

Ensuite, regardez le montant de la réclamation. Si ce dernier est au-dessous de 15 000$, le dossier devra probablement être jugé devant la Cour des petites créances , mais si le montant est au-dessus, l’affaire sera jugée devant la Cour du Québec, en chambre civile. Si votre affaire est jugée devant la Cour des petites créances, vous ne pouvez pas être représenté par un avocat, cependant, vous pouvez quand même préparer en amont votre défense aux petites créances pour mettre toutes les chances de votre côté en demandant les conseils d’un avocat.

Finalement, prenez en compte l’ensemble des frais associés si vous souhaitez aller plus loin dans vos démarches. En effet, si le montant de la mise en demeure n’est pas important, calculez s’il serait préférable pour vous d’ accepter de payer ou encore d’aller devant justice.

Comment répondre à une lettre de mise en demeure

Lorsque vous recevez une mise en demeure, il est essentiel de répondre de manière stratégique pour défendre vos intérêts. Voici quelques conseils pour préparer une réponse efficace.

Précisez votre version des faits

Lors de la rédaction d’une réponse à une mise en demeure, la première étape consiste à rétablir les faits de manière claire et concise en ajoutant votre version.

En analysant attentivement la demande adverse, identifiez les faits sur lesquels elle fonde sa réclamation et repérez les éléments omis qui pourraient nuancer la situation. Dans votre réponse, clarifiez votre perspective en mettant en avant les points qui contredisent la version de la partie adverse. Si c’est pertinent, introduisez de nouveaux arguments pour modifier la perception de la partie adverse. 

Appuyer vos propos grâce au droit applicable

Maintenant que vous avez rappelé les faits avec votre vision, il est important de donner du crédit à votre parole en invoquant de manière stratégique le droit applicable. Cette étape demande une identification minutieuse des articles de lois pertinents par rapport à la nature de la réclamation présentée.

En référençant ces articles spécifiques, qui soutiennent votre position, vous renforcez la légitimité de votre réponse. Il est crucial d’éviter toute invocation incohérente du droit, surtout si la mise en demeure adverse est signée par un avocat. Dans ce cas, il est préférable d’être vous-même accompagné par un avocat pour pouvoir vous assurer de respecter les dits articles de Loi et donner du poids à votre réponse.

En démontrant une compréhension claire des dispositions légales applicables, vous consolidez votre crédibilité et montrez que votre réponse est étayée par une analyse juridique approfondie. Cette approche stratégique peut amener la partie adverse à revoir sa position initiale, surtout si elle n’a pas explicitement précisé les fondements juridiques de sa demande.

Communiquez vos intentions ou vos demandes

Une fois que vous avez donné votre version et que vous avez étayé votre version avec des arguments juridiques applicables, il est temps à votre tour d’indiquer votre position et de formuler votre réponse.

Comme nous l’avons indiqué précédemment, vous pouvez très bien respecter les demandes de la partie adverse même si vous n’êtes pas en accord ou refuser la demande. Quoi que vous fassiez, il est important que votre position soit claire et sans ambiguïté.

De ce fait, indiquez explicitement si vous acceptez de payer, si vous êtes ouvert à la négociation, ou si vous refusez la demande. Si vous formulez votre réponse vous-même, vous pouvez également faire réviser votre document par un avocat.

C’est aussi à cet endroit que vous pouvez parler d’options comme la négociation ou la médiation, afin d’éviter d’aller au tribunal pour régler le conflit.

Consultez un avocat en ligne facilement grâce à Neolegal

Comme vous avez pu le découvrir, plusieurs options se présentent à vous pour donner suite à la réception d’une lettre de mise en demeure. Si vous souhaitez agir, prenez le temps de bien formuler votre réponse, afin que cela ne vous porte pas préjudice par la suite. Même si cette situation n’est pas agréable, il est important de ne pas agir sur la panique et de garder votre calme.

Afin d’éviter les procédures judiciaires associées à cette demande, vous pouvez consulter un avocat pour vous aider à mieux comprendre vos options. En contactant Neolegal, vous profiterez d’un service juridique en ligne vous permettant d’obtenir de l’aide rapidement et à moindres frais, le tout sans vous déplacer.

Aucun commentaire sur Comment répondre à une mise en demeure et comment agir ?

La lettre de mise en demeure, qu’est-ce que c’est?

Vous avez déjà entendu le nom de ce document, pourtant, vous ne savez pas à quoi il ressemble concrètement ? La réponse est toute simple. Au Québec, la mise en demeure…

Exemple de Lettre de mise en demeure

Vous avez déjà entendu le nom de ce document, pourtant, vous ne savez pas à quoi il ressemble concrètement ? La réponse est toute simple. Au Québec, la mise en demeure est une lettre par lequel on demande formellement à une personne de remplir son obligation. Cette obligation peut être un remboursement, des réparations, une évacuation, etc. Vous pourrez également entendre le terme de « lettre d’avocat ».

L’objectif de cette lettre est de pouvoir régler la situation à l’amiable en donnant un délai raisonnable à la personne mise en demeure pour arranger la situation, sous peine de poursuites judiciaires.

En d’autres termes, elle est la forme juridique retenue pour expliquer de façon claire et formelle votre litige à l’autre partie avant d’intenter des mesures judiciaires. Elle est l’occasion idéale d’établir vos exigences et d’offrir un règlement et une solution au conflit.

La lettre de mise en demeure est-elle obligatoire?

Tant dans le domaine extracontractuel que dans le domaine contractuel, l’envoi d’une mise en demeure est fortement suggéré, et obligatoire lorsque la partie adverse peut remédier à son défaut.

Parfois, la loi elle-même peut mettre en demeure une personne ou une entreprise. L’envoi d’une lettre physique n’est pas obligatoire ni même nécessaire. C’est ce qu’on appelle être en demeure de plein droit.

Par ailleurs, dans les cas où elle est obligatoire et nécessaire, il faut bien comprendre que la mise en demeure n’est pas une procédure d’introduction pour passation en Cours. Il est important de la différencier d’une demande introductive d’instance.

En matière non contractuelle, la mise en demeure n’est pas obligatoire, mais elle est en revanche fortement recommandée. Justement, la date de l’envoi de la mise en demeure est la date à laquelle courront les intérêts de votre demande si elle se présente devant les tribunaux. Cela peut être important dans les cas de demande en dommages et intérêt ou de responsabilité civile extracontractuelle.

Dans quel cas envoyer une mise en demeure ?

Comme la mise en demeure peut être utilisée dans une multitude de situations. Voici un aperçu des cas courants où l’envoi d’une mise en demeure est approprié. Si votre situation n’est pas indiquée, n’hésitez pas à nous contacter directement pour nous faire part de votre situation et faire valoir vos droits.

Mise en demeure pour non-paiement

Lorsque des sommes d’argent demeurent impayées, des dettes personnelles, des factures en souffrance ou des prêts non remboursés, il est souvent nécessaire d’envoyer une mise en demeure pour non-paiement. Cette lettre formelle rappelle à la partie débitrice ses obligations financières et fixe un délai pour le règlement.

Mise en demeure à la suite d’un problème de contrat

Les contrats sont des accords entre deux personnes et leur non-respect peut entraîner des litiges contractuels. Lorsqu’une partie ne respecte pas les termes d’un contrat, l’envoi d’une mise en demeure en matière de contrat est souvent la première étape pour résoudre le différend.

Mise en demeure pour vice caché

Lorsque vous achetez un bien, que ce soit une maison, une voiture, un appareil électroménager, ou tout autre bien durable, vous avez le droit de vous attendre à ce qu’il soit exempt de défauts cachés. Les défauts cachés se réfèrent à des problèmes qui ne sont pas visibles au moment de l’achat, mais qui deviennent apparents après la livraison du bien. Si vous vous retrouvez dans cette situation, vous pouvez procéder à la rédaction d’une mise en demeure pour vice caché. C’est la première étape nécessaire afin d’avertir le vendeur du problème que vous venez de rencontrer avant d’aller plus loin dans les procédures.

Mise en demeure en copropriété

Dans le contexte d’un immeuble ou d’un problème de voisinage, une mise en demeure en copropriété peut être utilisée pour faire respecter les règles et réglementations de la copropriété. Elle peut également servir à mettre fin à des comportements inappropriés d’un copropriétaire, tels que du bruit excessif, des odeurs désagréables, des dommages causés aux parties communes, le non-respect des règles, ou la possession d’animaux de compagnie en violation de la déclaration de copropriété. Les mises en demeure sont généralement rédigées par le syndic ou un copropriétaire et notifiées à la personne concernée.

En cas de non-respect, des mesures juridiques supplémentaires peuvent être entreprises auprès du tribunal administratif du logement pour faire respecter les règles de la copropriété. Vous pouvez parler de votre problématique avec un avocat spécialisé en droit du logement. Ce dernier sera apte à vous conseiller et vous aider, en fonction de votre situation.

Mise en demeure en droit du travail

Dans le contexte professionnel, une mise en demeure en droit du travail peut être utilisée pour résoudre des conflits entre employeurs et employés. Elle est souvent rédigée par l’employé ou son représentant légal et notifié à l’employeur pour faire respecter les droits des travailleurs. Les raisons courantes incluent les retards de paiement, le non-respect des contrats de travail, les violations des normes de sécurité, le harcèlement sur le lieu de travail, ou les licenciements injustifiés.

En cas de non-respect de la mise en demeure, des actions juridiques supplémentaires peuvent être entreprises pour faire valoir les droits des travailleurs. Il est essentiel de consulter un avocat spécialisé en droit du travail pour garantir que la mise en demeure est rédigée conformément à la législation applicable et aux normes professionnelles.

Qui peut rédiger une lettre pour mise en demeure ?

Si vous êtes dans une des situations indiquées précédemment, vous vous demandez peut-être qui peut rédiger ce document. Il y a alors deux possibilités qui se présentent à vous : le faire vous-même ou alors contacter un avocat.

Rédiger soi-même sa lettre de mise en demeure

Il est possible de rédiger soi-même sa lettre de mise en demeure. Cependant, il est important de respecter certains principes indispensables. Il n’est pas obligatoire de passer par un avocat même si cela présente de nombreux avantages.

Bien que vous puissiez rédiger vous-même votre mise en demeure, il y a un risque de jouer soi-même aux juristes ou aux professionnels du droit. En effet, vous pourriez oublier d’y inclure des éléments importants ou des justifications législatives rendant ainsi votre lettre plus percutante. Voici quelques principes à respecter si vous souhaitez rédiger une mise en demeure :

  • La date de rédaction de la lettre
  • Les informations et les coordonnées du destinataire
  • Indiquer la mention « SOUS TOUTES RESERVES »
  • La méthode employée pour envoyer la lettre (par courrier recommandé ou par huissier)
  • Indiquer l’expression « mise en demeure » dans le corps de la lettre
  • Expliquer le sujet de la lettre de manière claire et précise ainsi que le problème
  • Annoncer les modalités nécessaires, afin de résoudre le problème évoqué
  • Donner un délai correct pour régler le problème
  • Transmettre vos coordonnées et votre signature.

Vous pouvez notamment retrouver un modèle de mise en demeure sur le site du Québec, même si la solution présentant le plus d’avantages reste de consulter un avocat.

Faire rédiger sa lettre par un avocat

Faire rédiger une mise en demeure par un avocat présente plusieurs avantages significatifs, notamment en matière de clarté juridique, de crédibilité et de préparation en vue de poursuites légales. Notamment, un avocat pourra :

  • S’assurer que la lettre est conforme et précise selon les normes judiciaires du Québec.
  • Éviter que votre lettre vous ouvre à des poursuites judiciaires, par exemple si vous menacez votre adversaire, ou si vous ne vous en tenez pas aux faits.
  • Réviser que tous les éléments essentiels y sont compris (délai, montant raisonnable, faits etc.)
  • Déterminer vos chances de victoire et les étapes à suivre si l’autre parti refuse de coopérer.
  • Le parti adverse peut prendre plus au sérieux une lettre rédigée par un avocat ce qui peut l’inciter à résoudre le conflit plus rapidement.

Si vous avez besoin d’une assistance simple et rapide, vous pouvez faire rédiger votre lettre de mise en demeure par nos avocats.

Quand dois-je l’envoyer?

Avant d’envoyer une mise en demeure, il est important de se questionner sur la prescription de notre recours.

En théorie, la mise en demeure peut être envoyée comme première signification du conflit. Malgré cela, il ne faut pas transmettre des lettres de mise en demeure à la légère, il doit y avoir une réelle intention de prendre des mesures judiciaires en cas de non-règlement.

En pratique, l’envoi d’une mise en demeure peut être intimidant en raison du fait qu’elle soit très formelle et sérieuse. Il est donc préférable de tenter de communiquer avec la partie adverse avant, afin de montrer une ouverture au dialogue et à la négociation, si le cas se présente.

Comment l’envoyer ?

Il existe quatre façons de pouvoir signifier votre mise en demeure à l’autre partie afin d’obtenir une preuve de réception.

1. Par courrier recommandé

Probablement une des plus courantes, elle permet d’obtenir une preuve de réception par signature

2. Par huissier

Cette méthode demeure la plus efficace et la plus difficile à éviter pour la partie qui est mise en demeure.

3. Par courriel sécurisé

Il peut arriver que l’adresse postale de la partie adverse soit inconnue, mais que nous disposions de son adresse courriel. On peut donc envoyer un courriel avec l’aide d’un logiciel qui sera en mesure de confirmer réception, ouverture et téléchargement de la mise en demeure (pièce jointe), le cas échéant.

4. En personne

Il est possible de la signifier en personne en demandant une signature. Toutefois, cette option n’est pas recommandée en cas de conflit imminent ou de mésentente avec la partie adverse.

Que faire si votre mise en demeure échoue ?

Si votre lettre reste sans réponse après sa réception ou que vous ne parvenez pas à trouver un accord, alors vous pouvez soit ne pas donner suite à votre demande ou alors déposer une demande auprès du tribunal compétent pour lancer des procédures judiciaires et réparer les dommages causés.

Également, si vous avez fait le choix de rédiger votre propre lettre de mise en demeure, mais que vous êtes toujours sans réponse, vous pouvez communiquer avec un avocat pour faire corriger votre document. Souvent, une lettre signée par un avocat représente plus de poids auprès de la partie adverse et indique le sérieux de la situation.

Faites appel à Neolegal pour vos mises en demeure

Ce qu’il faut retenir, c’est que la lettre de mise en demeure est un outil essentiel pour résoudre des conflits de manière formelle et qui offre une voie pour parvenir à une résolution à l’amiable. L’envoi d’une mise en demeure est fortement recommandé, voire obligatoire dans certaines situations, pour donner une chance à l’autre partie de régler le litige avant d’entamer des procédures judiciaires.

Si vous souhaitez recourir aux services d’un avocat efficace et à moindres frais pour faire rédiger votre lettre, alors Neolegal est la solution juridique en ligne qu’il vous faut. N’hésitez pas à contacter nos avocats en ligne pour nous faire part de vos problématiques. Nous nous ferons un plaisir de vous aider dans vos démarches.

Aucun commentaire sur La lettre de mise en demeure, qu’est-ce que c’est?

7 clauses à inclure dans une convention de colocation

Lorsqu’on cherche à louer une chambre à un colocataire ou lorsqu’on est sur le point de rejoindre d’autres locataires, on ne sait jamais d’avance comment se passera la colocation. C’est…

Lorsqu’on cherche à louer une chambre à un colocataire ou lorsqu’on est sur le point de rejoindre d’autres locataires, on ne sait jamais d’avance comment se passera la colocation. C’est pourquoi il est important d’établir les règles afin de faciliter la cohabitation ou tout simplement pour vous protéger. Le meilleur moyen d’y parvenir est de faire une convention de colocation.

À titre d’exemple, la Régie du logement su Québec propose un modèle de convention sur son site web. Afin de vous en inspirer, voici les 7 éléments importants à y inclure et leur impact sur la cohabitation.

1- Paiement du loyer et des frais

Le partage du loyer, de l’électricité, de l’internet, de l’épicerie et de toutes dépenses liées au logement est l’élément le plus essentiel et discuté. Personne ne veut trop payer et la majorité des problèmes entre colocataires sont souvent liés à l’argent. Ainsi, il faut planifier les dépenses à venir et le moyen pour les acquitter de façon équitable. Parfois, le montant peut être inégal. Par exemple, si un des colocataires a une chambre plus grande ou s’il est le seul à utiliser le câble de la télévision.

Comme autres dépenses, il pourrait être judicieux de prévoir le paiement de l’assurance responsabilité.

2- La durée et l’avis de départ

Dans la convention de colocation, il est mentionné que les colocataires sont liés avec le locateur par un bail. Souvent, la durée de la convention est la même que celle du bail. Dans l’entente, vous pouvez prévoir que la décision de reconduire le bail ou non se prendra à plusieurs. Vous pouvez aussi inclure un délai de plusieurs mois lorsqu’un colocataire a l’intention de quitter le logement.

3- La distribution des charges

Du ménage au déblayage l’hiver, l’entretien d’un logement ou d’une maison exige beaucoup de temps, de travail et de responsabilités. Il est essentiel d’établir des charges égales pour tous. Avoir un écrit évitera les cas de mésententes ou de mauvaises compréhensions des tâches à effectuer.

4- Le bruit et la fumée

Même si la loi exige une règle de bon voisinage, le même concept s’applique aux personnes qui partagent un logement. Un bruit excessif comme de la musique forte peut rapidement devenir irritant pour les autres colocataires. Il est donc important de connaître les horaires de chacun afin de ne pas les déranger inutilement. Une des possibilités est peut-être d’instaurer un couvre-feu pour bruit les soirs de semaine. N’oubliez jamais que des bruits excessifs et anormaux peuvent faire l’objet d’une poursuite de la part d’un de vos voisins.

Par ailleurs, si un ou des colocataires sont fumeurs et d’autres non, il serait pertinent de prévoir des espaces à cet effet. La fumée secondaire peut devenir encombrante pour un non-fumeur, c’est pourquoi il serait mieux de contrôler cette nuisance potentielle.  Cependant, assurez-vous que sur le bail, il n’y a pas de clause empêchant les locataires de fumer à l’intérieur du logement.

5- Les invités et la sous-location

Déterminer à l’avance les droits entourant la réception d’invités et l’organisation de soirées ou de fêtes peut devenir pertinent. Ainsi, exiger un préavis de quelques jours peut être un exemple d’entente. Par ailleurs, il peut arriver que des invités restent à dormir plusieurs jours. Pour éviter les abus, vous pouvez limiter le nombre de nuits par semaine ou par mois.

Par ailleurs, les colocataires peuvent prévoir les modalités d’exercice du droit à la sous-location ou à la cession. Souvent la condition rajoutée est celle d’avoir le consentement des autres colocataires pour sous-louer ou céder sa chambre.

6- Les meubles

Dans la convention de colocation, vous devriez énumérer vos biens personnels et bien identifier à qui les meubles appartiennent. N’hésitez pas non plus à la mettre à jour lors de l’achat de nouveaux meubles. Sur le long terme, cette clause aura pour effet de faciliter le partage à la fin du bail ou au départ d’un des colocataires. Il est aussi possible de prévoir qui sera responsable des réparations advenant des bris aux meubles du logement. Vous pourriez même prévoir à qui appartiennent les espaces dans le réfrigérateur afin d’être certains de ne pas vous faire prendre de la nourriture par mégarde.

7- La clause en cas de conflit

Les conflits entre colocataires qui ne peuvent pas se régler à l’amiable se retrouvent généralement devant la Régie du logement lorsqu’ils sont, bien sûr, liés au logement. Il est donc recommandé de prévoir des solutions de règlements aux conflits éventuels afin d’éviter un recours judiciaire. L’étape préalable avant de se rendre devant le juge est en d’envoyer une lettre de mise en demeure.

Une mise en demeure, c’est le dernier avertissement écrit avant de faire les démarches auprès de la Régie du logement. Cette procédure, quoique formelle, permet de bien partager son point de vue et offre la possibilité de négocier une dernière fois avant d’entamer les procédures judiciaires.

Sachez que chez Neolegal, vous pouvez, pour une somme fixe et forfaitaire, avoir recours à un avocat pour mise en demeure qui tentera de négocier avec votre colocataire ou qui rédigera pour vous cette lettre.

Conclusion

Finalement, cette entente permettra d’éviter toute ambiguïté sur la cohabitation. Elle permettra aussi d’avoir une preuve écrite si les choses se compliquent ou qu’un recours est nécessaire. Ainsi, vous maximiserez vos chances de vivre une colocation harmonieuse. Maintenant, la dernière étape pour officialiser l’entente est d’apposer la signature de tous les colocataires au bas du document.

Si vous souhaitez résoudre un litige au sein de votre collocation, Neolegal propose des services juridiques économiques en ligne, afin que tout le monde puisse défendre ses intérêts devant la justice. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour nous parler de votre situation.

Aucun commentaire sur 7 clauses à inclure dans une convention de colocation

Type on the field below and hit Enter/Return to search